On a tous un ami dans notre entourage un peu trop adepte de l’activité physique. Tu sais, l’ami qui saute de joie sur place à l’idée de gravir une montagne ou de courir un ultramarathon et qui préfère une randonnée de 50 kilomètres à vélo plutôt que de se prélasser dans un hamac à lire un bon livre.
Je dois te faire un aveu. Ce désir-là, je ne le comprends pas. J’ai beau essayer, mais non. Je n’y arrive pas. Il doit sûrement y avoir eu un bogue lors de ma conception, car « la motivation de bouger », c’est clairement un morceau manquant chez moi.
Je demeure en Gaspésie, en pleine forêt. Je sors de chez moi, je marche 30 secondes et ne vois plus ma maison. Je suis entourée d’arbres majestueux, ça sent l’odeur sucré de sapin, et le « bruit » de fond? Des chants d’oiseaux en permanence. 😍 T’imagines l’endroit rêvé pour marcher. Pour jogger.
Eh bien, malgré tout ça, l’idée d’aller marcher me pèse quand même. « Ben là, Karène. T’irais te ressourcer en plus! » Je sais tout ça. Je te dis, bouger, c’est pas inné chez moi. Je pense que ça doit faire plus de 10 ans que c’est dans ma liste de résolution de l’année. Et presque chaque soir, je me couche avec la ferme intention d’y aller… demain. Le pire, c’est que je me crois vraiment.
Mais ça, c’était il y a quelques semaines. J’ai trouvé LE truc le plus efficace que j’ai jamais essayé pour réussir à « partir la machine ». En fait, c’est un truc que je connais depuis longtemps. Dans mon ancienne vie de psy, je l’utilisais chaque jour avec les gens que j’accompagnais pour les aider à atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Je l’utilise encore dans tous mes programmes en ligne. J’en reviens pas encore que je n’y avait pas pensé pour moi.
C’est la méthode PPPP.
Est-ce qu’on t’a toujours dit qu’il fallait imaginer la finalité d’un objectif pour l’atteindre ? Moi, je te dirais que si tu vois la hauteur de la montagne à gravir, tu risques de te décourager et de ne pas faire le premier pas pour te mettre en action.
Pour susciter et maintenir ta motivation, je te propose la méthode PPPP qui consiste à diviser en plus petit pas possible ton objectif ou ton rêve. L’une des astuces est de décortiquer ton objectif à l’envers. Prenons mon exemple d’aller marcher. Je pousse plus loin, mon vrai désir serait d’aller courir en forêt. Ça c’est le haut de ma montagne qui oui, me décourage et me fait toujours remettre mon projet au lendemain.
Dans mon cas, chaque soir, je décide d’aller marcher. C’est à ce moment que je sors maintenant mes espadrilles. Le prochain pas? Mettre mes espadrilles. Non! Je ne dors pas avec mes espadrilles. 😉 Mais mon prochain plus petit pas possible (PPPP), c’est de mettre mes espadrilles.
Et le lendemain? Je ne me demande que LE prochain pas : mettre mes espadrilles. En me disant que je ne suis pas obligée d’aller marcher après! « Mets tes espadrilles, pis tu verras. » Ben, imagine-toi donc, qu’une fois mes souliers dans les pieds, le goût de sortir dehors me prend. Pis là, d’aller me promener. Pis devine quoi? Je marche-cours en alternance depuis des jours!
Avoue que, comme premier pas, c’est tellement plus facile de mettre mes espadrilles que de me dire « je m’en vais courir ». Ça peut te sembler ridicule mais vraiment, ça marche! Ton premier pas doit être si facile à faire que tu n’auras plus aucune excuse pour ne pas le faire. C’est ensuite que tu seras étonnée de ce qui va se passer.
Tu sais que pour produire de l’électricité, il faut que le mouvement de l’eau fasse tourner les turbines qui, elles, créeront l’électricité. Une fois cette électricité créée, elle peut être utilisée pour générer plus de mouvements, comme faire tourner les palmes d’un ventilateur. Ça veut dire que l’énergie nécessaire à l’atteinte d’un objectif est générée par le premier mouvement, le premier petit pas. Ensuite, chaque pas génère l’énergie pour le prochain. C’est un effet domino.
C’est ce qui se passe quand je mets mes espadrilles et que le goût de sortir dehors me prend. Et d’aller me promener en forêt.
Je ne te dis pas qu’il est impossible de réussir avec de gros pas. Toutefois, ce que j’ai observé depuis le début de ma carrière, c’est que les gens qui réussissent avec des gros pas sont souvent vidés d’énergie, pour ne pas dire brûlés raide, lorsqu’ils ont atteint leur objectif. Pourquoi ? Eh bien simplement parce que les gros pas requièrent beaucoup plus d’énergie et qu’entre chaque gros pas, l’énergie n’a pas toujours le temps de se renouveler. Pour te le prouver, tente cette expérience :
Et puis, as-tu réussi les 10 sauts? Oui? Félicitations. Non? Il est fort à parier que tu te sens découragée et que ça ne te tente pas de recommencer.
Alors que 20 petits sauts, c’est « un pet dans la bouette » (l’une de mes expressions préférées pour dire qu’une chose est facile. En plus, l’image est vraiment drôle 🤣). Comme tu auras réussi, tu seras fière et tu auras probablement même envie d’en faire 20 autres.
Ça me donne envie de te partager une équation parfaite qui illustre à merveille les dernières lignes :
PEU x SOUVENT = BEAUCOUP
Peu de petits pas, souvent, t’assurent beaucoup de résultats. Et pas n’importe lesquels. Des résultats durables, car comme le dit l’une des citations de La Renarde, l’une des collaboratrices de Simplement Humain, « Ce qui respecte le temps résiste au temps ».
Un sprint ? Très peu pour moi. Je préfère les marathons : prendre mon temps, avancer à mon rythme, un petit pas à la fois, et atteindre mon objectif de façon durable. Un peu comme les maisons d’antan construites pièce sur pièce, lentement, un petit pas à la fois, et qui résistent au temps.
Alors, maintenant que tu connais la méthode PPPP, quelle est la prochaine montagne que tu vas gravir ? Quel objectif souhaites-tu atteindre ou quel rêve veux-tu réaliser ? Tu as trouvé ? Alors maintenant, il ne te reste plus qu’à te demander quel est le plus petit pas possible à faire pour générer l’énergie nécessaire pour les prochains. Le plus petit pas que tu peux faire, aujourd'hui?
Un muscle de l'estime de soi
Lorsque tu consacres du temps à réaliser tes projets et tes rêves, chaque fois, tu gagnes des points d'estime de soi. À chaque pas!
Savais-tu qu’il existe 30 muscles à développer pour booster ton estime de soi? Ces muscles sont répartis en 7 catégories :
- Me traiter avec bienveillance
- M’entourer avec soin
- Être fidèle à mes émotions
- Être fidèle à mes besoins
- Être fidèle à mes limites
- Être fidèle à mes valeurs
- Être fidèle à mes rêves et aspirations
Tu veux connaître les 30 muscles de l’estime de soi? Découvre-les en cliquant ici dès maintenant.
Inscris-toi ici et je t'envoie aussitôt ton guide gratuit par courriel.
50% Complete
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.